Osons poser une question à cette oeuvre qui, rédigée vers 35 ans, anticipe pourtant bien des thèmes (p. ex. l'amour comme vision) qui seront déployés dans son chef d'oeuvre, l'Epistola ad fratres de Monte Dei, la « lettre d'or » : si elle traite, déjà admirablement, du spécifique de l'amour chrétien, à savoir un amour qui vient de Dieu et tourne vers Lui, dans une histoire de conversion et de progrès, en se fondant sur la théorie aristotélicienne du lieu et, plus généralement, de l'appetitus naturalis (1, p. 89-93), explicite-t-elle ce qu'en retour Dieu lui-même révèle de l'amour, à savoir qu'il est don de soi jusqu'à l'extrême (cf. Jn 13,1 ; 15,13), donc sans prédétermination par son objet ? - P. Ide
Osons poser une question à cette oeuvre qui, rédigée vers 35 ans, anticipe pourtant bien des thèmes (p. ex. l'amour comme vision) qui seront déployés dans son chef d'oeuvre, l'Epistola ad fratres de Monte Dei, la « lettre d'or » : si elle traite, déjà admirablement, du spécifique de l'amour chrétien, à savoir un amour qui vient de Dieu et tourne vers Lui, dans une histoire de conversion et de progrès, en se fondant sur la théorie aristotélicienne du lieu et, plus généralement, de l'appetitus naturalis (1, p. 89-93), explicite-t-elle ce qu'en retour Dieu lui-même révèle de l'amour, à savoir qu'il est don de soi jusqu'à l'extrême (cf. Jn 13,1 ; 15,13), donc sans prédétermination par son objet ? - P. Ide