Des procédures judiciaires pour faits de moeurs commis par des prêtres dans différents pays, mettent en évidence les difficultés à trouver des solutions adéquates, tant du côté séculier (les tribunaux étatiques) que du côté ecclésiastique (tribunaux ou officialités canoniques). Il a semblé qu'un examen des différentes responsabilités, morales et juridiques, pouvait contribuer à une meilleure approche future de la question qui continue à se poser. Ainsi, de manière systématique pour le prêtre ou l'évêque, à partir de l'expérience tirée de procédures belges, sont examinées les responsabilités liées à la réparation du dommage subi (responsabilité civile) et les responsabilités pénales tant dans le champ du droit canonique que du droit belge.