« La fille aînée de l'Église, mais pas la plus
fidèle » ! Ainsi s'exprimait récemment le pape François à
propos de la France. De toute évidence, il fallait un pape non
européen pour oser une telle prise de position. Car si, depuis la
Révolution, la France a effectivement apporté beaucoup à l'Église
universelle, et ce dans différents domaines, et si les papes
successifs ont pu compter sur elle, voire l'ont admirée, il faut
bien reconnaître que les relations ne furent pas toujours des plus
cordiales. C'est précisément l'histoire - certes rapide -
de ces relations que l'A. propose dans ces pages. N'en disons pas
plus : le lecteur comprendra aisément de quoi il s'agit. -
B.J.