Tout l'ouvrage est cousu par le fil d'or d'un midrash à propos des lettres de l'alphabet hébreu d'Esther (aleph, mem, kaf, chin, tav); il faudrait citer toute la page 147 où ce midrash se récapitule dans le silence et se conclut sur la promesse divine recelée dans ces trois lettres: anokhi menakhem khem, je vous consolerai. C'est que la figure d'Esther a été habitée par Edith elle-même, quand elle a écrit et joué ce rôle pour ses soeurs carmélites, dans ses derniers mois (cf. «Dialogue nocturne», dans Source cachée, Ad Solem, Genève, 1997, 309-321). C'est ainsi qu'elle nous introduit au mystère d'Israël et nous conduit à méditer sur sa relation à l'Église à travers l'image paulinienne de la greffe (19): un lieu par nature douloureux (34). Enfin, Edith Stein a-t-elle quelque chose à dire à ses frères juifs aujourd'hui (37)? - N. Hausman, S.C.M.
Tout l'ouvrage est cousu par le fil d'or d'un midrash à propos des lettres de l'alphabet hébreu d'Esther (aleph, mem, kaf, chin, tav); il faudrait citer toute la page 147 où ce midrash se récapitule dans le silence et se conclut sur la promesse divine recelée dans ces trois lettres: anokhi menakhem khem, je vous consolerai. C'est que la figure d'Esther a été habitée par Edith elle-même, quand elle a écrit et joué ce rôle pour ses soeurs carmélites, dans ses derniers mois (cf. «Dialogue nocturne», dans Source cachée, Ad Solem, Genève, 1997, 309-321). C'est ainsi qu'elle nous introduit au mystère d'Israël et nous conduit à méditer sur sa relation à l'Église à travers l'image paulinienne de la greffe (19): un lieu par nature douloureux (34). Enfin, Edith Stein a-t-elle quelque chose à dire à ses frères juifs aujourd'hui (37)? - N. Hausman, S.C.M.