L'A., prof. émérite des Universités, a réédité en format poche sa biographie d'Élisabeth de la Trinité (1880-1906), à l'occasion de sa canonisation par le pape François, le 16 oct. 2016. Sa vie et son itinéraire spirituel sont ici retracés : les cinq premiers chap. sont consacrés à la vie mondaine d'Élisabeth Catez, à partir de l'appel irrésistible dont elle a pris conscience durant son enfance. On peut y lire sa personnalité spirituelle qui s'affirme chaque jour davantage, au cours des mois de douloureuse attente, d'aridité, et à travers une sensibilité à fleur de peau, se nourrissant de la Parole de Dieu, de ce « Dieu qui nous a trop aimés » selon ses mots. Les cinq chap. suivants évoquent, à partir de son entrée au Carmel de Dijon le 1er août 1901, la destinée d'Elisabeth de la Trinité s'inscrivant dans ces mots qui reviennent comme un leitmotiv : « Je veux être sainte » ; « Vivre d'amour » ; « C'est ma vocation » (p. 172). Se plaçant délibérément dans le sillage de Thérèse d'Avila et de Thérèse de Lisieux, par son adhésion intime et irrévocable au Christ, la vocation personnelle d'Élisabeth de la Trinité se détache peu à peu de toute influence pour composer, selon l'A. « une figure unique et originale de la spiritualité chrétienne » (p. 143), et dont l'orientation décisive se révèle dans sa prière à la Trinité, à laquelle elle s'est offerte « comme une proie ». Un ouvrage synthétique et inspirant. - S. Izoard-Allaux
L'A., prof. émérite des Universités, a réédité en format poche sa biographie d'Élisabeth de la Trinité (1880-1906), à l'occasion de sa canonisation par le pape François, le 16 oct. 2016. Sa vie et son itinéraire spirituel sont ici retracés : les cinq premiers chap. sont consacrés à la vie mondaine d'Élisabeth Catez, à partir de l'appel irrésistible dont elle a pris conscience durant son enfance. On peut y lire sa personnalité spirituelle qui s'affirme chaque jour davantage, au cours des mois de douloureuse attente, d'aridité, et à travers une sensibilité à fleur de peau, se nourrissant de la Parole de Dieu, de ce « Dieu qui nous a trop aimés » selon ses mots. Les cinq chap. suivants évoquent, à partir de son entrée au Carmel de Dijon le 1er août 1901, la destinée d'Elisabeth de la Trinité s'inscrivant dans ces mots qui reviennent comme un leitmotiv : « Je veux être sainte » ; « Vivre d'amour » ; « C'est ma vocation » (p. 172). Se plaçant délibérément dans le sillage de Thérèse d'Avila et de Thérèse de Lisieux, par son adhésion intime et irrévocable au Christ, la vocation personnelle d'Élisabeth de la Trinité se détache peu à peu de toute influence pour composer, selon l'A. « une figure unique et originale de la spiritualité chrétienne » (p. 143), et dont l'orientation décisive se révèle dans sa prière à la Trinité, à laquelle elle s'est offerte « comme une proie ». Un ouvrage synthétique et inspirant. - S. Izoard-Allaux