Précédée d'une préface du Chanoine L. Declerck qui représente
elle-même une avancée dans ce type d'études (e.a. par la
périodisation qu'elle suggère), la publication de cette thèse d'un
Servite de Marie déjà connu pour son mémoire sur le même sujet
constitue un événement pour les travaux sur la théologie mariale
et, tout ensemble, sur le Concile Vatican II. En effet, l'A. y
parcourt toutes les étapes conciliaires et tous les états du texte,
à travers la phase préparatoire, les sessions et les intersessions
du Concile, jusqu'à la promulgation de Lumen gentium dont ces
fameux dix paragraphes forment le chapitre final. L'étude génétique
des textes s'enrichit considérablement d'extraits significatifs des
fonds d'archives et des journaux conciliaires les plus importants
(souvent en français) et s'achève sur l'élucidation des questions
dogmatiques les plus délicates, en particulier celles qui
ressurgissent aujourd'hui à propos de la «médiation» ou du titre de
«Mater Ecclesiae». Une pierre milliaire, que l'index onomastique ne
dépare pas. - N. Hausman scm