Le coeur de la mystique de Ruusbroec réside dans son expérience qui est aussi bien d'«unité» que «d'union» avec Dieu. Non pas une fusion ni une absorption. Dans les deux derniers chapitres de ce beau livre, le Père Mommaers propose la manière dont Ruusbroec se prononce sur la «mystique naturelle». Certes, celle-ci tourne l'homme «vers l'intérieur» au point de chercher à «sentir la simplicité de son essence (le moi profond) suspendue dans l'essence de Dieu». Ruusbroec critique cependant cette mystique naturelle qui aboutit finalement à «rester en repos en soi-même» et à subir les effets déshumanisants provenant du «non-sentir de l'altérité». - S. Decloux sj
Le coeur de la mystique de Ruusbroec réside dans son expérience qui est aussi bien d'«unité» que «d'union» avec Dieu. Non pas une fusion ni une absorption. Dans les deux derniers chapitres de ce beau livre, le Père Mommaers propose la manière dont Ruusbroec se prononce sur la «mystique naturelle». Certes, celle-ci tourne l'homme «vers l'intérieur» au point de chercher à «sentir la simplicité de son essence (le moi profond) suspendue dans l'essence de Dieu». Ruusbroec critique cependant cette mystique naturelle qui aboutit finalement à «rester en repos en soi-même» et à subir les effets déshumanisants provenant du «non-sentir de l'altérité». - S. Decloux sj