l'existentialisme et le structuralisme. Ses conclusions nous confrontent à un paradoxe. D'une part, la sécularisation constitutive de la modernité a partout refoulé la religion vers les marges des sociétés avancées. D'autre part, on assiste dans ces sociétés que l'on imaginerait désenchantées, à une prolifération anarchique du «croire», caractéristique de la postmodernité. Ce retour du «croire» ne sonne pourtant pas le glas de l'athéisme mais le force à se situer à frais nouveaux s'il veut reconstituer sa propre pertinence. L'athéisme ne peut pas être considéré comme un simple épisode du passé car le silence de Dieu s'est fait général. Mais ce silence est sans doute une chance pour la foi, en ce qu'il lui permet de rendre toute sa signification au discours sur Dieu. - H. Jacobs, S.J.
l'existentialisme et le structuralisme. Ses conclusions nous confrontent à un paradoxe. D'une part, la sécularisation constitutive de la modernité a partout refoulé la religion vers les marges des sociétés avancées. D'autre part, on assiste dans ces sociétés que l'on imaginerait désenchantées, à une prolifération anarchique du «croire», caractéristique de la postmodernité. Ce retour du «croire» ne sonne pourtant pas le glas de l'athéisme mais le force à se situer à frais nouveaux s'il veut reconstituer sa propre pertinence. L'athéisme ne peut pas être considéré comme un simple épisode du passé car le silence de Dieu s'est fait général. Mais ce silence est sans doute une chance pour la foi, en ce qu'il lui permet de rendre toute sa signification au discours sur Dieu. - H. Jacobs, S.J.