Fort de son expérience comme archevêque de Milan pendant plus de
vingt ans (1979-2002), le cardinal jésuite, brosse en peu de mots
le portrait de l'évêque d'un petit ou d'un grand diocèse. Parmi les
sujets évoqués: comment il est choisi, ce que sont ses journées,
les obstacles auxquels il fait face (défauts personnels, mauvaises
langues), l'importance primordiale des visites pastorales… La
majorité des chapitres traite de ses contacts: avec les
non-croyants, les pauvres, les prêtres, les séminaristes, les
théologiens, les religieux (dont certains sont «exempts»), le monde
des médias, les confrères (dans la conférence épiscopale), les
congrégations romaines… Un dernier chapitre évoque l'âge de la
démission et les années qui suivent. En conclusion, une question:
Quel profil devrait avoir un évêque aujourd'hui? Réponse:
intégrité, loyauté, patience, miséricorde. L'A. rappelle fort
justement que Paul VI a rendu facultative l'utilisation du blason.
- P. Detienne sj