Les trois auteurs de cet ouvrage ont été très proches de Jean-Paul
II. Certes à des titres différents: le cardinal Dziwisz fut son
secrétaire privé; R. Buzzonetti, son médecin personnel; A.
Comastri, responsable de la basilique Saint-Pierre. Ils ont voulu
témoigner de la «sainteté» de ce pape qui manifesta une force peu
commune, tout en était profondément marqué par la faiblesse et la
souffrance, certain que l'homme ne va jusqu'au bout de lui-même
qu'en respectant jusqu'au bout toutes les formes de la pauvreté
humaine. D'aucuns verront peut-être dans ces témoignages
l'expression d'une admiration «hagiographique», parfois même un
manque de discrétion. Mais à leur manière, il rejoignent ce qui fut
sans doute l'une des plus belles appréciations publiée, peu après
la mort du pontife dans le journal belge Le Soir du 5 avril 2005,
par un agnostique, Luc Ferry: «On peut ne pas être chrétien, mais à
tout prendre, il me semble que pour ceux qui ont choisi ou reçu
cette foi, les chemins ouverts par Jean-Paul II n'étaient pas de
ceux qui ne mènent nulle part». - B.J.