En fin de compte, plus que les résultats, c'est la recherche qui unit les exégètes dans leur volonté de mieux comprendre et de mieux faire comprendre les textes bibliques. En ce qui concerne la date et le lieu de composition de Lm, V.M. pense que ces poèmes ont été écrits par plusieurs auteurs et transmis après la chute de Jérusalem, soit sur place soit en Babylonie où se trouvaient les élites capables de rédiger des poèmes d'une haute qualité littéraire. Au retour de l'exil, au temps de la restauration et de la reconstruction, ils sont entrés dans l'usage liturgique (p. 37, 57; cf. Za 7,1-5; Jr 41,4-5). V.M. parle aussi de Lm comme d'un «mythe» qui souligne la dimension dramatique de l'être humain déchiré entre «être» et «ne pas être» (p. 42-43). L'histoire de l'interprétation commence avec Gunkel. N'aurait-il pas été utile de parler des ouvrages plus anciens? Le commentaire lui-même se subdivise en trois parties: traduction, notes textuelles et commentaire proprement dit. Il est bien informé, et ses points forts sont certainement la philologie, l'étude du vocabulaire et les nombreuses citations bibliques. V.M. n'a malheureusement pas pu tenir compte dans son travail du commentaire de A. Berlin, Lamentations. A Commentary, coll. OTL, Louisville, KY - London, Westminster John Knox, 2002. - J.-L. Ska sj
En fin de compte, plus que les résultats, c'est la recherche qui unit les exégètes dans leur volonté de mieux comprendre et de mieux faire comprendre les textes bibliques. En ce qui concerne la date et le lieu de composition de Lm, V.M. pense que ces poèmes ont été écrits par plusieurs auteurs et transmis après la chute de Jérusalem, soit sur place soit en Babylonie où se trouvaient les élites capables de rédiger des poèmes d'une haute qualité littéraire. Au retour de l'exil, au temps de la restauration et de la reconstruction, ils sont entrés dans l'usage liturgique (p. 37, 57; cf. Za 7,1-5; Jr 41,4-5). V.M. parle aussi de Lm comme d'un «mythe» qui souligne la dimension dramatique de l'être humain déchiré entre «être» et «ne pas être» (p. 42-43). L'histoire de l'interprétation commence avec Gunkel. N'aurait-il pas été utile de parler des ouvrages plus anciens? Le commentaire lui-même se subdivise en trois parties: traduction, notes textuelles et commentaire proprement dit. Il est bien informé, et ses points forts sont certainement la philologie, l'étude du vocabulaire et les nombreuses citations bibliques. V.M. n'a malheureusement pas pu tenir compte dans son travail du commentaire de A. Berlin, Lamentations. A Commentary, coll. OTL, Louisville, KY - London, Westminster John Knox, 2002. - J.-L. Ska sj