Une deuxième partie traite des recours aux paradoxes et métaphores; il en met cinq à part: la maison, le voyage, la lumière, le château, l'eau. Chacun de ces champs d'expérience et de pensée porte son propre pouvoir de suggestion. Touchantes sont les figures du barbone (clochard, 59), par le fait de ne pas savoir où aller, et de ne pouvoir s'en référer à un passé rempli de sens; du pèlerin, dans sa quête (il «fait» chemin). Sont également à creuser l'évocation de l'image et des phénomènes, le dialogue avec Kafka, et l'imprévisible des rencontres que peut provoquer la mer.Les noeuds de pensée font l'objet d'une troisième partie. En eux s'articule une tentative de dire, de traduire l'expérience humaine. Une connexion s'y effectue entre langage et morale, recherche de vérité et mise en oeuvre d'une liberté, sans omettre pour autant la référence au «rien» ainsi que l'affrontement au non-sens.
Une brève appréciation éthique, des évocations du Philosophe de Rembrandt, des Mains de Escher, manifestent combien l'A. ne se cantonne pas dans une philosophie uniquement noétique. - Ét. Rousseau.