(I: 1-38) «Le voici créateur»: celui des offres d'alliance (p. ex.: Moi, voici mon Alliance avec toi…); des vocations prophétiques (Voici, je mets en ta bouche mes paroles…); des «épiphanies» divines (Et voici que la Gloire emplissait la Maison…) réveillant l'«optimisme» (Pousse des cris de joie …Voici ton roi…); enfin, face au rude voici qu'attirent nos refus (Voici, votre maison est laissée déserte…), celui des re-créations (Voici que moi je réalise du nouveau…). - (II: 39-50) «Le Me voici de Dieu» introduit sa présence salvatrice (Me voici moi-même! Je me soucierai de mes brebis…); [p. 44-50, une surprenante digression sur voici comme «icône littéraire»]. - (III: 51-57) «Le Me voici de l'homme» disponible (Me voici, envoie-moi!). - (IV: 59-78) «Le Me voici de Marie»: joyau final!
Car ici, des citations en kaléidoscope l'A. passe à un beau développement: partant du «Voici la servante…» marial (Lc 1,38) il réfléchit «la féminité fondamentale de l'être créé» (62), l'Église-épouse, la vie religieuse, le service sacerdotal masculin,…: à la lumière de l'histoire rédemptrice et de la vision trinitaire, ces pages inspirantes, associant psychologie religieuse, ecclésiologie et spiritualité, couronnent une bonne esquisse de théologie biblique. - Ph. Wargnies, S.J.