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Tamar, Rahab, Ruth, Bethsabée et Jésus

Noël arrive : en ce temps de l’Avent, la liturgie nous fait découvrir les origines de Jésus. Michel Remaud, spécialiste des textes rabbinique, définit à nouveau frais la place des femmes dans la généalogie de Jésus dans l’évangile de Matthieu. La NRT est heureuse de vous offrir cet article d’ores et déjà en libre accès et gratuit sur le site de la nrt ! >CLIQUEZ ICI<

Dans ce numéro qui paraîtra dans 15 jours :

 

Année Saint Irénée à Lyon

En temps de covid-19, l’Avent nous prépare-t-il au monde d’après ? Cet après nous conduit-il à la fin de notre temps ? La NRT honore l’année Sainte Irénée à Lyon avec deux textes sur le millénarisme.

 

Le célibat dans l'Église

Le statut du célibataire dans l’Église est une question douloureuse pour beaucoup. Lorsque le célibat s’est présenté dans la durée d’une vie sans qu’il ait été choisi, peut-on y voir pourtant un « état de vie » au même titre que le célibat dit consacré et le mariage ? A propos du livre d’Olivier Bonnewijn. Critique et réponse de l’auteur.

 

Et aussi...

Une méditation sur la manière dont la foi rejaillit sur la résolution des problèmes éthiques ; une analyse de la grâce qu’Ignace de Loyola présente dans la quatrième Semaine de ses Exercices spirituels ; comment la pensée de Maurice Blondel peut nourrir notre sens de la tradition chrétienne…

Découvrez le sommaire du prochain numéro

143-1 janvier 2021

Consultez déjà l'article de Michel Remaud , "Les femmes dans la généalogie de Jésus selon Matthieu"

Michel Remaud f.m.i.

Les femmes dans la généalogie de Jésus selon Matthieu

Résumé. —  La généalogie de Jésus, par laquelle s’ouvre l’Évangile de Matthieu, énumère quatre femmes dont la présence dans cette succession de générations essentiellement masculines ne peut être expliquée de façon satisfaisante par les seules données bibliques. Le recours à la tradition juive permet de comprendre ce que ces femmes pouvaient représenter pour l’auteur du premier évangile. Chacune d’entre elles a vécu une nouveauté, qui annonce la nouveauté décisive survenue par la Vierge Marie.

Lire l’article en entier gratuitement sur le site nrt.be

Alain-Marie de Lassus c.s.j.

La figure de l’ange thuriféraire en Apocalypse 8

Résumé. — Le chapitre 8 de l’Apocalypse décrit une offrande d’encens dans le ciel et l’envoi du feu de l’autel sur la terre. Cette liturgie est effectuée par un « ange » dans lequel les commentateurs latins anciens de l’Apocalypse ont reconnu une figure christologique. Un examen attentif conduit à prendre au sérieux l’interprétation christologique de cet « ange » et à mieux apprécier l’articulation entre christologie et pneumatologie dans l’Apocalypse.

Élie Ayroulet f.s.j., Marie Chaieb

Quelle fin des temps ? L’eschatologie d’Irénée de Lyon

Résumé. — La lecture d’Ap 20,6 par Irénée, qualifiée par la postérité de « millénariste » n’a pas été retenue par la tradition théologique. Néanmoins, en des temps où le futur de l’homme et du monde sont souvent envisagés avec crainte, la vision irénéenne de l’histoire et de sa fin présente un grand intérêt. Cet article voudrait montrer en quoi elle témoigne d’une authentique espérance fondée sur la fidélité de Dieu, la bonté de la création et un regard positif sur le temps comme condition de possibilité d’une croissance de l’homme.

Baptiste Rappin

Khiliasmos et Katechon : les enjeux contemporains de la fin des temps

Résumé. — L’A. soutient que la dichotomie Khiliasmos/Katechon, ou révolution/conservation, forme une polarité fondamentale qui permet la saisie des enjeux fondamentaux propres à l’époque contemporaine. Afin de défendre cette thèse, il explore tout d’abord chacune de ces catégories avant de mettre en lumière leur avatar contemporain : d’un côté, l’organisation qui constitue le fer de lance du projet industrialiste et managérial, de l’autre l’institution dont la raison d’être peut se définir comme le maintien de l’ordre symbolique et social.

Marie Laetitia Calmeyn o.v.

Méditation baptismale sur quelques questions de l’actualité éthique

Résumé. — Contempler la croix, c’est oser aborder quelques questions qui nous resituent au centre du mystère du salut, de ce mystère d’enfantement à la vie éternelle. Car la croix n’est pas au passé, elle demeure présente dans nos vies. La pandémie que nous traversons, la révision des lois de bioéthique, les questions que posent la théorie du genre ou les différentes formes de technocratie en sont une illustration. Comment y reconnaître les gémissements de la création pour témoigner de la grâce du salut ?

Alexis Leproux

De Blondel à Verbum Domini : le fait de la Tradition

Résumé. — La philosophie de L’Action éclaire la compréhension de « la Tradition vivante de toute l’Église » (DV 12) pour lire les saintes Écritures. Après un rappel de quelques éléments d’histoire, un bref retour sur la pensée de Maurice Blondel permet de préciser l’idée de Tradition comme processus vivant qui unit les deux Testaments, ou mystère des rapports de la lettre et de l’esprit, comme l’écrit H. de Lubac. Grâce au travail du philosophe d’Aix, on comprend mieux que « les saints sont les interprètes authentiques de l’Écriture Sainte » (Benoît XVI).

Pierre Piret s.j.

La grâce de la quatrième Semaine des Exercices spirituels

Résumé. — La quatrième Semaine des Exercices spirituels de St Ignace a son déroulement particulier et possède une grâce qui lui est propre. L’A. examine en quoi consiste l’« office de consolation » de Jésus envers chaque personne à laquelle il apparaît. Semaine après semaine, se manifestent au retraitant la réalité spirituelle du péché et de la miséricorde, le choix personnel à poser et la déposition de soi. En quatrième Semaine se révèle la réalité de la gloire et de la joie en Jésus ressuscité et la croissance de l’Église.

 
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Isabelle Payen de La Garanderie o.v., Pascal Ide

Le célibat, un état de vie ressourcé par le baptême ?

À propos de Olivier Bonnewijn, J’existe. Un autre regard sur les célibataires (2020), avec une réponse de l’auteur

Le statut du célibat qui n’est pas vécu dans la consécration est une question délicate aujourd’hui, surtout depuis le milieu du xxe siècle, quand le mariage a été redécouvert comme vocation. Au fond, n’est-on pas encore quelquefois tenté de souscrire à la caricature du vieux garçon et de la vieille fille qui n’ont pas trouvé leur mission ou sont en mal d’engagement dans l’Église ou dans la société[1] ? Dans une étude magistrale, Jean-Claude Bologne rappelle cependant que « le célibat, par sa disponibilité permanente, a longtemps été le lieu privilégié où l’amour peut éclore et s’épanouir en toute liberté[2]. » L’ouvrage présenté ici avance une thèse nouvelle : pour Olivier Bonnewijn, le célibat non-consacré peut être compris comme un état de vie dans l’Église parce qu’il est fondé sur le baptême. Nombre de célibataires chrétiens, non-consacrés, ont fait de leur vie un témoignage – pouvant aller à l’héroïsme – de la présence de Dieu en eux.

Deux présentations de ce livre peuvent éclairer la question et susciter d’autres approfondissements. La première, d’Isabelle Payen de la Garanderie, assume l’analyse de l’A. et, se fondant sur la théologie de l’initiation chrétienne, en montre l’actualité pastorale. L’autre, de Pascale Ide, plus critique, puise aux ressources de la psychologie et de la dogmatique.

Olivier Bonnewijn a accepté de répondre brièvement à cette dernière critique en situant lui-même l’enjeu de son livre.

 

[1]. Sans aller jusqu’à la caricature du Dictionnaire des idées reçues. G. Flaubert (lui-même célibataire endurci) y écrit, à l’entrée « Célibataires » : « Tous égoïstes débauchés. – On devrait les imposer. – Se préparent une triste vieillesse. » (cité par J.-C. Bologne, Histoire du célibat et des célibataires, Paris, Fayard, 2004, p. 276). On lira plutôt les témoignages émouvants rassemblés par C. Lesegretain, Être ou ne pas être célibataire, coll. Enquêtes, Versailles, Saint-Paul, 1998 (recension par A. Mattheuws, NRT 124, 2002, p. 305).

[2]. J.-C. Bologne, Histoire du célibat et des célibataires (cité n. 1), p. 414.

Moïsa Leleu f.m.j.

Vulnérabilité et liberté.

À propos de Tiziano Ferraroni, La brèche intérieure. La vulné­rabilité du sujet devant Dieu. Une lecture d’Ignace de Loyola (2020)

Premières lignes. — « Cette nuit, de loin, quelqu’un vit une scène inoubliable : un homme luttait contre lui-même et un autre, avec une légèreté aérienne, composait, avec ces coups, des pas de danse » (Prol., p. 8). Comme le laisse deviner son titre, c’est l’ombre de Jacob, discrète mais bien réelle, qui se projette sur ce beau livre de théologie spirituelle ignatienne, fruit d’une thèse de docto­rat présentée au Centre Sèvres en 2019. (...)

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