En Occident, la confirmation s'est séparée du rituel baptismal. Il n'est pas rare qu'elle soit célébrée après l'Eucharistie. Que penser de ce double état de fait ? Faut-il le regretter? Faut-il considérer qu'il y a là pure contingence? Ou bien la confirmation, ainsi inscrite dans l'initiation chrétienne, a-t-elle une signification originale? L'A. cherche à remonter de la place du sacrement vers son sens. Il comprend ce sens en termes d'eschatologie, en forme d'épiclèse adressée à l'Esprit, enfin comme figure ecclésiale à la fois historique et spirituelle.