Le Synode de 1985 soulevait un problème : le principe de subsidiarité est-il applicable à la vie de l'Église? Offre-t-il des inconvénients? Comporte-t-il certains dangers? Évoqué dans l'enseignement pontifical, repris au Concile, ce principe y souligne la souveraineté du peuple, la détermination des compétences de l'État et de ses responsabilités subsidiaires par rapport aux nécessités auxquelles les citoyens ne peuvent faire face par eux-mêmes. Appliqué en Église, il mettrait en danger ses structures, l'immanence de l'Église universelle dans les Églises particulières, la définition des fonctions et ministères établis par le Seigneur. Une juste autonomie semble plus forte que l'application de ce principe, sauvegarde mieux l'identité des Églises particulières, des communautés ecclésiales et respecte mieux leur charisme propre comme celui des personnes qui les composent.