À partir de son expérience pastorale en Corée, l'auteur se laisse d'abord interroger par un document récent de la C.T.I. sur «La foi et l'inculturation». Prenant en compte l'étonnant essor de l'Église dans ce pays, il indique cependant des points de résistance culturelle qui sont propres à l'Extrême-Orient. Rappelant alors certains traits de la «théologie dialectique» de K. Barth, il s'efforce de proposer une approche fondamentale de la théologie de l'inculturation. Celle-ci, tout en assumant le «désir naturel de voir Dieu», soumet toute démarche religieuse â la critique salvatrice de la Révélation.