En face de ce Dieu éminemment paradoxal, Dieu silence et caché, et pourtant se donnant à connaître par une Parole, quel homme? L'A. dessine les contours d'une éthique de l'extrême urgence. Que vaut la vie, quand l'existence est menacée, d'une précarité qui abîme l'essentiel? Que devient-elle, quand on passe sous la meule de la douleur et de l'angoisse? Aspire-t-on vraiment à «avoir perdu le goût des choses vaines» (Bellet)? Il est alors précieux de savourer la compagnie active de proches, bien-faisants. Comme sourd un ruisseau, s'ébauche ici dans les mots et l'expérience de Bruno Chenu, un vivre par grâce (55), jusqu'à rayonner d'une joie , celle d'être jugé digne de rejoindre le Christ jusque là. Maintenant que la mort semble avoir eu le dernier mot, les paroles et la vie de l'A. sont ferment de vie, et à leur tour appel à nous laisser détourner de l'attirant goût des choses vaines. - Ét.R.
En face de ce Dieu éminemment paradoxal, Dieu silence et caché, et pourtant se donnant à connaître par une Parole, quel homme? L'A. dessine les contours d'une éthique de l'extrême urgence. Que vaut la vie, quand l'existence est menacée, d'une précarité qui abîme l'essentiel? Que devient-elle, quand on passe sous la meule de la douleur et de l'angoisse? Aspire-t-on vraiment à «avoir perdu le goût des choses vaines» (Bellet)? Il est alors précieux de savourer la compagnie active de proches, bien-faisants. Comme sourd un ruisseau, s'ébauche ici dans les mots et l'expérience de Bruno Chenu, un vivre par grâce (55), jusqu'à rayonner d'une joie , celle d'être jugé digne de rejoindre le Christ jusque là. Maintenant que la mort semble avoir eu le dernier mot, les paroles et la vie de l'A. sont ferment de vie, et à leur tour appel à nous laisser détourner de l'attirant goût des choses vaines. - Ét.R.