Dieu, le singe et le «big bang». Quelques défis lancés aux chrétiens par la science
Jacques ArnouldTeología - reviewer : Bruno Clarot s.j.
Dans une seconde partie, il délaisse la science et part de l'Écriture qui nous ouvre tout de même une espérance et fait attendre une nouvelle création, un retour glorieux du Christ ressuscité dont la résurrection a déjà inauguré cette fin des temps. Arnould pose lui-même la question: pourquoi cette nouveauté ne serait-elle pas l'aboutissement de l'évolution voulue par Dieu? Non, répond-il, car la nouveauté de la seconde création doit être aussi grande que celle de la première… Il admet qu'on se trouve devant un mystère et il se contente de quelques suggestions.
On pouvait espérer un nouveau Teilhard revu et corrigé grâce aux dernières théories scientifiques, et on se trouve face à un ouvrage de vulgarisation qui se contente de juxtaposer science et foi sans oser de vue globale ou quelque peu prophétique. Teilhard nous a habitués à plus d'audace dans la conciliation de la science et de la foi, ce qui avait réconcilié beaucoup de nos contemporains avec la foi. J. Arnould trouverait peut-être profit à lire les ouvrages de D. Lambert, scientifique et philosophe, sur les relations entre sciences et théologie. - B. Clarot, S.J.