Ce commentaire des dix commandements procède en
« situant » doublement les dix paroles. D'abord
- brièvement - l'A. ouvre son propos en sondant le peu de
goût dont notre époque, lassée des impératifs, fait preuve pour
cette formalité des commandements ; en inclusion, il y revient
à la fin, dévoilant le risque que prendrait un monde où cette
parole qui pose une limite ne serait plus entendue. L'autre manière
de situer ces paroles, c'est d'avoir recours aux récits de la
Genèse et de l'Exode, dans lesquels s'inscrivent les commandements
d'Ex 20 et de Dt 5 ; l'exégèse narrative, dont l'A.
est un spécialiste…