Il consiglio pastorale diocesano secondo il concilio e la sua attuazione nelle diocesi lombarde
E. MiragoliMoral y derecho - reviewer : A. Pighin
L'A. avoue qu'il a eu du mal à réunir la documentation nécessaire car elle s'est déjà plus ou moins volatilisée. Son travail s'arrête à 1981, juste avant la parution du nouveau Code de Droit canon qui a unifié les normes des CPD et surtout relancé les synodes diocésains. Les débuts des CPD furent pénibles partout et ils se mirent difficilement en place. En outre, le nombre de nouveaux organismes a risqué de submerger les évêques (conseils épiscopal, presbytéral, consultatif, pastoral et économique). Malgré tout, on parvint à trouver une méthode et une action efficaces. Puis, la remise en honneur de l'ancien synode diocésain a pratiquement relégué au second plan les cinq conseils institués par le Concile. Or les CPD ont développé une capacité de dialogue et de collaboration entre les diverses composantes du peuple de Dieu et ainsi contribué à préparer le terrain pour les synodes.
Actuellement on reconsidère la doctrine des CPD dans la perspective synodale, avec priorité aux synodes parce que ceux-ci exprimeraient mieux la communion et la co-responsabilité dans l'Église locale… Mais à la suite de cette étude, on peut se demander quelle sera la fréquence de ces synodes qui exigent un lourd appareillage. Ne deviendront-ils pas un moyen élégant d'étouffer une participation sérieuse et continue du peuple de Dieu à la gestion des diocèses telle que la voulait Vatican II? Certes, après des siècles d'autorité cléricale absolue, la mise en place de ces Conseils fut laborieuse tant pour les clercs que pour les laïcs, mais est-ce un motif suffisant pour les abandonner peu à peu? Or, on note à peu près la même attitude au niveau des Conférences épiscopales par rapport aux synodes romains. - A. Pighin.