Les 22 et 23 mars 2002, la faculté de théologie saint Jean
l'évangéliste de Palerme organisait un congrès sur le livre de la
Sagesse. Les dix contributions reprises dans ce volume étudient cet
ouvrage tardif dans son contexte culturel et s'intéressent donc
rarement à la genèse de sa composition. En voici les titres: «Un
secolo di ricerca sul libro della Sapienza» (D. Winston; p. 13-31);
«La struttura letteraria del libro della Sapienza. Analisi di
alcune divergenze» (M. Gilbert; p. 33-46); «L'autore della Sapienza
e l'ambiente colto di Alessandria» (M.-F. Baslez; p. 47-66); «Sap
19,13-17 e i diritti civili dei Giudei di Alessandria» (L.
Mazzinghi; p. 67-97); «Lettura storico-antropologica di Sapienza»
(G. Bellia; p. 99-130); «Il libro della Sapienza e i manoscritti
del Mar Morto: un primo approccio» (É. Puech; p. 131-155); «La
reinterpretazione delle tradizioni apocalittiche nella Sapienza di
Salomone» (J.J. Collins; p. 157-171); «La prova del giusto in Sap
5,1-14 (1-7) e nelle tradizioni profetiche» (S. Manfredi; 173-192);
«Il serpente e la manna. Ovvero della parola che salva. Esegesi di
Sap 16» (A. Passaro; p. 193-208); «La lira e il creato: teorie
musicali e strategia argomentativa in Sap 19» (R. Pistone; p.
209-231); «Fenomeni ermeneutici nella traduzione di Pesh Sapienza»
(G. Rizzi; 233-269); «Sapienza, preghiera e modello regale.
Teologia, antropologia, spiritualità di Sap 9» (R. Vignolo; p.
271-300); «« Dio unico e sapiente » nella lettera ai
Romani. Relazioni con il libro della Sapienza?» (P. Iovino; p.
301-324); «L'infinita passione per la giustizia» (G. Bellia - A.
Passaro; p. 325-347). Deux index (auteurs et des textes cités)
complètent le volume.
Le premier article de D. Winston énumère quelques-unes des
antinomies de ce livre. Il cite sans doute souvent J.J. Collins,
mais sait aussi être personnel dans sa présentation. L'unité du
livre n'est guère contestée depuis le commentaire de Carl Grimm
(1860). Le genre littéraire de l'oeuvre reste un sujet de
discussion, car elle contient des éléments protreptiques
(exhortatifs; cf. Reese) à côté d'autres appartenant clairement au
genre littéraire épidictique de l'éloge (encomion; cf. P.
Beauchamp, M. Gilbert [voir son article dans le même volume],
Bizzetti). Autre problème, celui de passages de ton apocalyptique
dans une oeuvre au ton philosophique très prononcé. De même, il
reste une tension dans Sg entre le credo hérité des ancêtres et la
réflexion sapientielle d'origine empirique et humaine. Enfin, le
livre de la Sg n'est pas seulement méditation de l'Écriture, mais
il intègre dans cette exégèse des éléments neufs. Il y a donc
continuité et innovation, comme dans toute la tradition exégétique
de la même époque. - J.-L. Ska sj