Que répondre à cette critique radicale approuvée par un doctorat en philosophie? Les variations des normes morales dans un bon nombre de domaines sont connues et il est clair que la culture imprègne le vécu moral. Mais aller jusqu'à nier l'existence même de la conscience morale au nom de ces variations, n'est-ce pas confondre le contenant et le contenu en réduisant la conscience à ces normes? Avec pareil procédé on niera allègrement l'existence de Dieu au nom de la variété et de l'évolution des religions, et l'on pourrait nier de même l'existence de l'amour en le ramenant à ses composantes hormonales et culturelles, etc. Il est permis aussi de se demander pourquoi les Éditions du Cerf publient ce type de thèse. Est-ce par souci du dialogue avec les incroyants? - J. Debrun.
Que répondre à cette critique radicale approuvée par un doctorat en philosophie? Les variations des normes morales dans un bon nombre de domaines sont connues et il est clair que la culture imprègne le vécu moral. Mais aller jusqu'à nier l'existence même de la conscience morale au nom de ces variations, n'est-ce pas confondre le contenant et le contenu en réduisant la conscience à ces normes? Avec pareil procédé on niera allègrement l'existence de Dieu au nom de la variété et de l'évolution des religions, et l'on pourrait nier de même l'existence de l'amour en le ramenant à ses composantes hormonales et culturelles, etc. Il est permis aussi de se demander pourquoi les Éditions du Cerf publient ce type de thèse. Est-ce par souci du dialogue avec les incroyants? - J. Debrun.