On comprend alors aisément pourquoi le thème de la solidarité est décliné sous de nombreuses formes au fil de toutes les pages. Pour commencer (p. 11), M. Albus ne donne pas moins de… 12 termes proches (en allemand, bien sûr !), puis il propose une étude biblique (p. 14-16) puis patristique (p. 17-20) sur le thème initial. Bien sûr, la lettre de fr. Aloïs, déjà citée, a une place de choix, et est donnée ici dans son intégralité (p. 23-35). Ensuite vient un petit excursus sur la justice, présentée comme « autre nom de la solidarité » (p. 36-42). Une section assez développée montre comment, concrètement, les frères de Taizé vivent déjà la solidarité, que ce soit sur la colline bourguignonne même ou dans d'autres pays comme le Bangladesh ou le Rwanda (p. 43-62). La partie la plus longue est constituée d'une petite vingtaine de témoignages de jeunes du monde entier sur la solidarité, le dernier venant d'un aborigène d'Australie (p. 64-91). Avant un mot conclusif de fr. Aloïs (p. 102-107), une dernière section (p. 93-100) consacrée à l'oecuménisme est digne d'intérêt ; elle se termine par quelques questions percutantes : « Souffrons-nous suffisamment de la séparation, qui est finalement celle du Corps de Jésus lui-même ? Sommes-nous assez passionnés par l'unité des chrétiens ? ». À méditer, donc… - D. Roure
On comprend alors aisément pourquoi le thème de la solidarité est décliné sous de nombreuses formes au fil de toutes les pages. Pour commencer (p. 11), M. Albus ne donne pas moins de… 12 termes proches (en allemand, bien sûr !), puis il propose une étude biblique (p. 14-16) puis patristique (p. 17-20) sur le thème initial. Bien sûr, la lettre de fr. Aloïs, déjà citée, a une place de choix, et est donnée ici dans son intégralité (p. 23-35). Ensuite vient un petit excursus sur la justice, présentée comme « autre nom de la solidarité » (p. 36-42). Une section assez développée montre comment, concrètement, les frères de Taizé vivent déjà la solidarité, que ce soit sur la colline bourguignonne même ou dans d'autres pays comme le Bangladesh ou le Rwanda (p. 43-62). La partie la plus longue est constituée d'une petite vingtaine de témoignages de jeunes du monde entier sur la solidarité, le dernier venant d'un aborigène d'Australie (p. 64-91). Avant un mot conclusif de fr. Aloïs (p. 102-107), une dernière section (p. 93-100) consacrée à l'oecuménisme est digne d'intérêt ; elle se termine par quelques questions percutantes : « Souffrons-nous suffisamment de la séparation, qui est finalement celle du Corps de Jésus lui-même ? Sommes-nous assez passionnés par l'unité des chrétiens ? ». À méditer, donc… - D. Roure