rès complémentaire des grandes études de l'auteur sur les trois
manuscrits thérésiens, ce petit ouvrage «accompagne Thérèse
écrivain dans la crise si bouleversante mais féconde de l'été 1895»
(p. 14). Après les chapitres situant Marie-Madeleine dans la
liturgie et la tradition antérieure, puis dans la vie de Thérèse,
«les chapitres 6 à 11 constituent le coeur de l'ouvrage», donnant à
lire ce que Langlois nomme «la réalité du conflit»; le chapitre 12
en tire «l'ultime réconciliation», avant la conclusion qui «sert à
renouer le fil». «Épique», cette confrontation avec la figure
«emblématique» de Madeleine a contraint Thérèse à prendre la vraie
mesure de la miséricorde, autant qu'elle donna un souffle décisif à
son écriture autobiographique (p. 15). En tout cas, débarrassée du
devoir de convaincre, l'écriture du dernier des thérésiens s'élève
là où les grands massifs révèlent leurs correspondances invisibles
et leurs confluents secrets (ici: la parabole thérésienne des deux
Amours). On voudrait que cette monographie soit le commencement
d'une nouvelle série d'investigations. - N. Hausman scm