La 1re partie s'appuie sur l'évangile de Luc afin de se laisser révéler l'être humain, à la lumière de l'homme Jésus, Fils de Dieu. Le bilan est clair : « Il n'existe pas de valeurs féminines. Il y a tout simplement des valeurs humaines qui ne sont telles que parce qu'elles sont d'abord des valeurs divines, données par Dieu au monde, en partage. Ce don donne à l'être humain de devenir, un jour enfin, image de son Fils Jésus-Christ, dans un dépassement de son animalité et de ses instincts protecteurs, possessifs ou agressifs » (p. 144).
La 2e partie cherche à connaître Dieu en sa paternité à travers les deux Testaments et dans la Tradition de l'Église, avant de se pencher sur la paternité et la maternité humaines.
La 3e partie considère la personne de l'Esprit, puis le sens de la notion d'icône, pour en arriver à la possibilité d'être icône du Christ.
Relevons simplement une affirmation de la conclusion particulièrement éclairante : « Il n'est pas juste de diviser l'amour en deux manières d'aimer complémentaires - masculine et féminine -, que seule une figure androgyne pourrait réaliser, alors qu'en fait, il n'y a qu'une seule manière d'aimer, celle de Dieu le Père, celle qui conjugue artistement plusieurs attitudes inséparables » (p. 289). À méditer ! - V. Fabre