L'animation de l'embryon humain chez Maxime le Confesseur

Marie-Hélène Congourdeau
Au VIIe s., au plus fort d'une crise politico-théologique qui met en jeu l'existence même de l'empire byzantin, Maxime le Confesseur se penche sur l'animation de l'embryon, montrant les liens indissolubles entre cette question et l'intégrité de la foi. Contre les origénistes d'une part, et les monophysites d'autre part, Maxime défend la «voie médiane et royale de nos Pères»: l'homme est une «nature composée»; ni l'âme ni le corps n'ont d'existence indépendante: ils viennent à l'existence en même temps, au moment de la conception, et n'existent qu'en fonction de l'hypostase (personne) humaine qu'ils constituent. C'est la synthèse la plus vigoureuse en faveur de l'animation â la conception et celle qui fonde la doctrine orthodoxe sur la question.
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