L'article s'interroge sur les divers facteurs technoscientifiques, financiers, mais aussi pulsionnels et spirituels qui provoquent la mise en oeuvre du clonage d'êtres humains. Il procède à la qualification morale d'un comportement qui prive un nouvel être humain de la nouveauté unique propre à chaque personne engendrée et de la relation filiale à ses parents. La malice spécifique du clonage réside dans la perversion infligée à la parentalité et à la filiation. Le discernement moral est inscrit dans les perspectives de Donum vitae et éclairé par les données métaphysiques qui l'inspirent.