Luther, Kant, Strauss, Schleiermacher, Bergson, Loisy, Tyrrell,
Teilhard de Chardin, Heidegger, de Lubac, Rahner, Vatican II, Paul
VI, «Le fossoyeur de la Tradition» (p. 399; sic!), Ratzinger, «Mgr
Lehmann, qui nie la résurrection corporelle du Christ, Georges
Cottier, partisan du dialogue entre l'Église et les loges
maçonniques, Albert Vanhoye, pour qui Jésus n'était pas prêtre… Mgr
Schönborn, qui fait l'éloge de la super-Église oecuménique de von
Balthasar, Mgr Léonard, hégélien responsable du séminaire
Saint-Paul où Lustiger envoie ses séminaristes» (p. 422), Kasper,
sans oublier Jean-Paul II, «apôtre du pluralisme religieux» (p.
464) ou «apôtre de la religion universelle» (selon la table des
matières) (et j'en oublie, d'autant que manque un index
onomastique): tous «modernistes» ou «néo-modernistes». Au vu de
cette litanie, si d'aventure le nom de l'officine éditrice n'était
pas mentionné dans le volume, le lecteur, même le moins enclin aux
devinettes, n'aurait aucune peine à savoir les positions de l'A.
d'entrée de jeu. Encore que le titre est à lui seul tout un
programme… Et pour faire bonne mesure, citons quelques dernières
lignes de l'épilogue: «Notre point de repère infaillible, c'est le
passé, c'est la foi de nos pieux pères, de nos saints pères Pie,
saint Pie V, le bienheureux Pie IX, saint Pie X et Pie XII. Trahir
cette foi pour suivre les hommes, fussent-ils d'Église, c'est
trahir Jésus-Christ» (p. 468). - B. Joassart, S.J.