Dans la première partie, l'A. interpelle Serino: «Pourquoi est-ce à lui, proprement à lui, qu'il a été donné d'être le témoin privilégié de la Vérité de l'être néo-parmédien (effaçant toute particularité) ou du Destin de la Vérité, en tant que son auditeur privilégié?».
Quant à la deuxième partie, elle se propose de se mettre à l'écoute de Celui que n'englobe pas l'être, pour laisser l'Ego de Celui qui énonce «Ego sum Qui sum»: acte de Dieu qui se nomme Lui-même (et sa Parole est répétée de page en page de façon quasi incantatoire), avec une telle liberté que le principe de contradiction ne s'impose pas à Lui mais est le fruit de sa libre décision: «Restent le monde, l'analogia extis, le principe de non-contradiction, non plus comme d'invincibles vérités de droit, mais comme des vérités de fait dont Dieu, et Dieu seul, Ego sum Qui sum, décide souverainement». (p. 96). Dieu Ego sum Qui sum, ou la philosophie! - S. Decloux sj