Réimpression du texte de 1998, cette ecclésiologie comporte cinq
parties, selon la division du Symbole de Nicée. «Je crois en
l'Église», elle est peuple de Dieu, corps mystique du Verbe
incarné, temple de l'Esprit. «Je crois en l'Église une», communion
d'Églises particulières (diocèses), qui s'organisent en paroisses,
familles, communautés de base, etc.; par son oecuménisme, elle est
au service de l'unité. «Je crois en l'Église apostolique»,
communauté chrétienne qui se réalise dans le laïcat, la vie
consacrée et le ministère ordonné, épiscopat, presbytérat et
diaconat; le ministère de Pierre y est vécu comme primat dans la
collégialité; grâce à l'infaillibilité, elle est au service de la
vérité. «Je crois en l'Église catholique», c'està- dire
universelle: la mission lui est essentielle et l'invite à se situer
par rapport au monde et aux religions. «Je crois en l'Église
sainte» et pécheresse, en tension vers l'eschatologie. Chacun de
ces aspects est présenté dans son développement, les objections
qu'il soulève et les orientations qu'il laisse entrevoir.
Ce qui, à notre avis, fait l'intérêt spécial de ces pages, c'est le
chapitre d'introduction: il présente l'ecclésiologie dans son
histoire et montre qu'il s'agit d'une marche vers le Royaume dans
laquelle nous somme tous engagés par notre vie et notre réflexion.
- L. Renwart, S.J.