Gli autori divini dell'insegnamento: il Padre, Cristo, lo Spirito. Studi di esegesi e di teologia biblica

G. Ferraro
Écriture Sainte - Recenseur : Yves Simoens s.j.
L'introduction du volume l'exprime avec clarté: il s'agit ici d'un recueil d'articles qui se sont échelonnés sur trente ans, au fil de la recherche menée par l'A. Les quatre premiers chapitres forment la première partie, à dominante eschatologique. Ils fournissent des compléments d'information par rapport à la thèse jadis consacrée à «l'heure» dans saint Jean. Ils portent davantage sur les Actes: «'Aujourd'hui et demain et le troisième jour'; Observations sur Lc 13,32-33» (p. 25-34); «Le terme 'heure' dans les évangiles synoptiques» (p. 35-49); «'Kairoi anapsyxeôs'. Annotations sur Actes 3,20» (p. 50-59); «La signification de 'heôs arti' en Jean 5,17» (p. 60-73).
La deuxième partie se présente à dominante christologique et pneumatologique, avec encore une forte teneur eschatologique, compte tenu des arguments traités: les noces de Cana (ch. V; p. 77-105); parmi les plus copieux, ce chapitre apparaît comme un des plus riches, compte tenu des références patristiques, chères à l'A. Suivent certains aspects du dialogue entre Jésus et Nicodème (ch. VI; p. 106-123). L'investigation sur l'oeuvre de l'Esprit se poursuit dans la rencontre avec la Samaritaine (ch. VII et VIII; p. 124-138 et 139-155). Le ch. IX (p. 156-175) donne son titre à l'ensemble du recueil en synthétisant bien les données du quatrième évangile sur la question de l'enseignement-«didachè» et du verbe enseigner-«didaskein». L'étude du ch. X met utilement en rapport Jn 6 et le Prologue sous l'angle: «Eucharistie-incarnation-pneumatologie» (p. 176-199). Le dernier chapitre de cette deuxième partie rassemble aussi les données sur l'Esprit Saint dans les écrits johanniques (p. 200-239).
C'est un tour de force que d'opérer un tel tour d'horizon. La contribution est substantielle, claire et commode. La troisième partie est assurée par l'unique ch. XII centré sur: «Joie, douleur, persécution en Matthieu, Marc et les écrits johanniques» (p. 243-263). Un tel propos relève de la gageure. Il gagnerait à être encore prolongé dans le sens du rapport entre les discours dits eschatologiques et le Discours de la Cène. Mais il reste stimulant en ouvrant des perspectives intéressantes. Le travail est propre. La démarche d'ensemble est classique dans le genre: étude thématique. Le livre se recommande à ce titre. Un index des textes bibliques et des auteurs cités rend la consultation aisée. - Y. Simoens, S.J.

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