M. Zani y jette un regard anthropologique et S. Passeri choisit l'horizon éthico-théologique. F. Della Vecchia considère le pouvoir royal et A. Gazzoli celui de l'empereur en étudiant l'éloge de Constantin par Eusèbe de Césarée, tandis que G. Canobbio s'interroge sur la légitimation théologique du pouvoir ; O. Vezzoli s'attache de son côté au pouvoir du rite en liturgie. Plus loin, M. Cinquetti pose un défi : comment combiner hiérarchie et convivialité ? Il le relève avec l'aide de Paul Ricoeur considérant le paradoxe politique. D. Mombelli envisage le sens ecclésial où le pouvoir devient service de la communauté et R. Maiolini propose une figure chrétienne du pouvoir à la lumière de l'autorité divine. Finalement A. Donini confronte la royauté du Christ au pouvoir mondain à partir du dialogue de Jésus et Pilate dans le récit johannique de la passion.
Voilà un éventail de réflexions qui touche divers aspects de la réalité nomméepouvoir, réalité délicate à définir et à exercer de façon équilibrée : humble service des frères ou autorité qui doit s'imposer ? Cet ouvrage sera un utile outil de discernement pour les lecteurs avertis et intéressés. - J. Radermakers s.j.