La très profonde parenté entre les «deux poumons» de l'Église nous procure une grande joie en même temps que nous découvrons avec tristesse combien ils sont souvent devenus étrangers l'un à l'autre. L'A. centre son étude sur la période qui va du IXe au XIIIe siècle. Avec une admiration aimante il nous fait découvrir la richesse de cet Orient pneumatique qui succéda, en l'intériorisant, à l'Orient christologique des huit premiers siècles de l'Église. On ne s'étonnera pas que le «Filioque» et le «filioquisme» occupent, avec quelques autres questions, une place que justifie l'ampleur de l'écart qu'ils ont creusé entre les deux Églises. Au fil des pages, saints et théologiens orthodoxes nous fascinent comme nous blessent en rappelant les erreurs et fautes des Occidentaux. La conclusion n'est pourtant pas de désespérance. Pour l'A., l'Orient et l'Occident sont appelés, par leur immanence réciproque, à retrouver l'exigence d'une unité plus totale parce que plus lucide. - H. Jacobs sj
La très profonde parenté entre les «deux poumons» de l'Église nous procure une grande joie en même temps que nous découvrons avec tristesse combien ils sont souvent devenus étrangers l'un à l'autre. L'A. centre son étude sur la période qui va du IXe au XIIIe siècle. Avec une admiration aimante il nous fait découvrir la richesse de cet Orient pneumatique qui succéda, en l'intériorisant, à l'Orient christologique des huit premiers siècles de l'Église. On ne s'étonnera pas que le «Filioque» et le «filioquisme» occupent, avec quelques autres questions, une place que justifie l'ampleur de l'écart qu'ils ont creusé entre les deux Églises. Au fil des pages, saints et théologiens orthodoxes nous fascinent comme nous blessent en rappelant les erreurs et fautes des Occidentaux. La conclusion n'est pourtant pas de désespérance. Pour l'A., l'Orient et l'Occident sont appelés, par leur immanence réciproque, à retrouver l'exigence d'une unité plus totale parce que plus lucide. - H. Jacobs sj