Il serait fastidieux, pour ne pas dire impossible, de passer en
revue tous les exposés repris dans ce volume, tant leur diversité
est grande. Quelques titres suffiront à le montrer: «Culte et
culture dans l'esprit de la règle de saint Benoît» (R. Le Gall),
«Chateaubriand, une alternative culturelle aux lumières» (R.
Gaillard), «L'archéologie en soutane: les prêtres érudits de la
Société polymathique du Morbihan XIXe-XXe siècles» (F. Ars),
«Catholiques français versus rock'n'roll satanique» (P. Ariau), ou
encore «Sur les vies de Jésus XIXe-XXe siècles» (J. Grondeux). Mais
cette dispersion est, à sa manière, indicatrice d'une réalité
importante de la vie de l'Église: celle-ci se trouve sans cesse
confrontée à toutes les formes d'inventivité de l'esprit humain, en
même temps qu'elle se doit de les apprécier et d'y reconnaître le
bien (et le mal), tout en les évangélisant et en en tirant parti
pour sa propre vitalité. - B.J.