La incorporación en la Iglesia mediante el bautismo y la profesión de la fe según el Concilio Vaticano II
P. Cervera BarrancoThéologie - Recenseur : Léon Renwart s.j.
En plaçant en tête de LG l'affirmation que Dieu a créé l'humanité tout entière par pure bonté pour l'appeler à partager sa vie divine dans le Verbe incarné, l'Église catholique romaine, pour la première fois dans les temps modernes, a cessé de se voir comme la forteresse assiégée du Royaume de Dieu et elle a jeté un regard accueillant sur le reste du monde et les valeurs que Dieu y a mises. En conséquence, les autres chrétiens ne lui sont plus apparus d'abord comme des hérétiques ou des schismatiques, mais comme des «frères séparés». Les discussions minutieusement étudiés par l'A. montrent la difficulté, d'abord doctrinale, puis de vocabulaire, que les Pères conciliaires durent affronter: comment penser de façon cohérente la vocation universelle à la filiation divine, le rôle de l'Esprit Saint, âme de l'Église, qui se communique aussi au reste de l'humanité, la place du Christ, unique médiateur de tous les humains, la nature de l'Église, à la fois corps mystique et réalité visible, une malgré ses déchirures, et le modèle (pyramidal ou de communion) selon lequel elle se structure.
La recherche de l'A. met bien en lumière les difficultés rencontrées et ce qu'il reste à faire pour progresser sur la route ouverte par le Concile; nonobstant la résistance de ceux qui, contre le voeu formulé par le cardinal H. U. von Balthasar, s'occupent à reconstruire les «bastions» rasés par le Concile. L'A. mérite toute notre reconnaissance pour son patient labeur. - L. Renwart, S.J.