La rupture. Christianisme et modernité

Yves Ledure
Théologie - Recenseur : Simon Decloux s.j.
Jusqu'au 18e siècle, la culture occidentale a situé l'homme dans un rapport reconnu de dépendance à l'égard de Dieu. Avec l'avènement des Lumières, l'homme commence au contraire à se considérer comme la source de toutes les valeurs. Désormais, dès lors, il édifie librement son destin et choisit librement ce à quoi il croit. Comme toutes les autres religions de la transcendance, le christianisme s'est ainsi heurté à une rupture qui met en question le fondement sur lequel il s'était construit.On le voit: ne reconnaissant aucun autre fondement qu'elle-même, la liberté met en question toute religion de la transcendance. La «mort de Dieu» proclamée par Nietzsche, beaucoup d'adeptes de la modernité la vivent aujourd'hui silencieusement. (Dans l'interview qu'il a accordée à Peter Seewald, le pape ne souligne-t-il pas que la question la plus fondamentale qui nous est aujourd'hui posée est précisément la question même de Dieu).Pour l'A., l'Incarnation de Dieu en Jésus de Nazareth offre «le socle d'une proposition religieuse en consonance avec l'âge anthropologique de la modernité». - S. Decloux sj

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