C'est dans la raison, et plus précisément dans la raison pratique avec les exigences qu'elle pose à l'agir humain, qu'après Kant l'Occident a été conduit à reconnaître la source universelle du droit. Tous ces repères, pourtant, semblent ne pas répondre jusqu'au bout à la question du fondement. Celui-ci renvoie à une transcendance, dont l'ignorance ou la mise en suspens ne devrait pas cependant empêcher la reconnaissance de tous les droits inscrits dans la «Déclaration universelle des droits de l'homme». Celui que l'Islam désigne comme le Miséricordieux exige toutefois qu'en son nom l'énoncé des droits de l'homme s'accompagne fréquemment de la mention «conformément à la loi». Mais c'est à l'«enfant de Noël» finalement, et à la «proposition chrétienne», que l'auteur consacre le dernier chapitre de sa réflexion: ici sont unies de la manière la plus accomplie les exigences inscrites dans l'impératif «liberté, égalité, fraternité».Dans la réflexion proposée on ne trouvera aucune forme de triomphalisme, aucune «propagande», mais un effort - chaque fois repris - pour comprendre l'histoire dans laquelle nous sommes engagés ensemble, et un certain nombre de vicissitudes et de déviations par lesquelles est passée cette histoire. Ma conclusion se contentera de reprendre le début de cette recension: voilà un livre à lire et à méditer. - S. Decloux sj
C'est dans la raison, et plus précisément dans la raison pratique avec les exigences qu'elle pose à l'agir humain, qu'après Kant l'Occident a été conduit à reconnaître la source universelle du droit. Tous ces repères, pourtant, semblent ne pas répondre jusqu'au bout à la question du fondement. Celui-ci renvoie à une transcendance, dont l'ignorance ou la mise en suspens ne devrait pas cependant empêcher la reconnaissance de tous les droits inscrits dans la «Déclaration universelle des droits de l'homme». Celui que l'Islam désigne comme le Miséricordieux exige toutefois qu'en son nom l'énoncé des droits de l'homme s'accompagne fréquemment de la mention «conformément à la loi». Mais c'est à l'«enfant de Noël» finalement, et à la «proposition chrétienne», que l'auteur consacre le dernier chapitre de sa réflexion: ici sont unies de la manière la plus accomplie les exigences inscrites dans l'impératif «liberté, égalité, fraternité».Dans la réflexion proposée on ne trouvera aucune forme de triomphalisme, aucune «propagande», mais un effort - chaque fois repris - pour comprendre l'histoire dans laquelle nous sommes engagés ensemble, et un certain nombre de vicissitudes et de déviations par lesquelles est passée cette histoire. Ma conclusion se contentera de reprendre le début de cette recension: voilà un livre à lire et à méditer. - S. Decloux sj