Oltre la fine della storia. La coscienza cristiana dell'Occidente
Gianluigi PasqualeHistoire - Recenseur : Bruno Clarot s.j.
Il y a 50 ans, Dilthey assignait une origine judéo-chrétienne à la philosophie de l'histoire et il attribuait à Bossuet avec son Discours sur l'histoire universelle l'origine de la confusion actuelle qui assimile le concept de Providence à l'idée directrice de la philosophie de l'histoire. Philosophie et théologie ne sont pas à confondre avec les sciences. Löwith, lui, a montré que si on nie tout lien entre la philosophie de l'histoire et le christianisme, on rend impossible toute philosophie de l'histoire.
La théologie de l'histoire présuppose une philosophie de l'histoire et une certaine transcendance; or la sécularisation élimine la transcendance tout en gardant l'exigence d'un certain absolu; cela s'appelle «l'historicisme» qui est une superstition scientifique car il semble ignorer que l'idée de progrès exige un être pensant qui ne peut être que l'homme qui cherche à se comprendre dans l'histoire, et le philosophe ajoute que le récit biblique de la création nous donne l'idée la plus profonde du sens de l'histoire: création à l'image de Dieu, unité de l'humanité fondant l'historicité de l'homme, outre l'idée de transcendance et de tendance vers un destin eschatologique avec croissance spirituelle dans la liberté. Löwith ajoute que les prophètes juifs étaient de vrais philosophes de l'histoire où Dieu se révèle et sauve; mais la grande nouveauté fut le Christ et la foi au Christ. En cela, Löwith suit Cullmann et son livre fameux, Christ et le temps (1948).
G. Pasquale développe les idées de Löwith selon lequel la philosophie moderne de l'histoire et son idée de sécularisation est chrétienne à l'origine et antichrétienne dans ses résultats! Puis il le confronte à Bultmann, K. Rahner, W. Kasper et Pannenberg. Ce livre nous aide à mieux comprendre la philosophie de l'histoire et ses enjeux. C'est important. - B.C.