La troisième partie expose les propriétés de l'être, ou ses modes transcendantaux; ceux-ci sont successivement l'un, l'action (un transcendantal peu présent du côté des rationalistes, mais si important pour la pensée contemporaine), la vérité, la bonté, l'univers (qui est pensable comme unité dans la différence). La quatrième partie dégage la structure de l'être, les principes de son caractère originaire ou commençant que sont 1) la substance entendue comme l'être-en-lui-même-commençant, 2) la matière qui est, classiquement, l'être indéterminé en puissance, 3) la forme substantielle en tant que principe de détermination de l'être en puissance, et enfin 4) l'être en tant qu'acte d'être - l'A. insiste ici sur la transformation, qui n'est pas que d'aujourd'hui mais déjà de l'aristotélisme thomiste, de la métaphysique de la substance en métaphysique de l'acte d'être. La cinquième partie poursuit la réflexion en montrant comment l'être, en acte donc, se communique; l'A. traite alors de la cause finale, puis de la cause efficiente et enfin de l'univers entendu comme ordre naturel et historique. La dernière partie de ce bel ouvrage s'élève à la «Transcendance» en soutenant qu'elle est totale bien que participée, ainsi qu'à la «nécessité» du surnaturel. Ce livre remarquable, complet et profond, est hautement conseillé à tous ceux qui entendent s'attacher sérieusement aux questions métaphysiques. - P. Gilbert sj
La troisième partie expose les propriétés de l'être, ou ses modes transcendantaux; ceux-ci sont successivement l'un, l'action (un transcendantal peu présent du côté des rationalistes, mais si important pour la pensée contemporaine), la vérité, la bonté, l'univers (qui est pensable comme unité dans la différence). La quatrième partie dégage la structure de l'être, les principes de son caractère originaire ou commençant que sont 1) la substance entendue comme l'être-en-lui-même-commençant, 2) la matière qui est, classiquement, l'être indéterminé en puissance, 3) la forme substantielle en tant que principe de détermination de l'être en puissance, et enfin 4) l'être en tant qu'acte d'être - l'A. insiste ici sur la transformation, qui n'est pas que d'aujourd'hui mais déjà de l'aristotélisme thomiste, de la métaphysique de la substance en métaphysique de l'acte d'être. La cinquième partie poursuit la réflexion en montrant comment l'être, en acte donc, se communique; l'A. traite alors de la cause finale, puis de la cause efficiente et enfin de l'univers entendu comme ordre naturel et historique. La dernière partie de ce bel ouvrage s'élève à la «Transcendance» en soutenant qu'elle est totale bien que participée, ainsi qu'à la «nécessité» du surnaturel. Ce livre remarquable, complet et profond, est hautement conseillé à tous ceux qui entendent s'attacher sérieusement aux questions métaphysiques. - P. Gilbert sj