L'ouvrage du dominicain L.-M. Ariño-Durand nous fait découvrir la
prière du rosaire en l'abordant sous un angle original : celui
des critiques adressées par ses détracteurs. Le rosaire serait-il
une prière démodée, de vieux, de femmes, révélatrice d'un
déséquilibre psychologique, ou encore une prière qui laisse trop de
place à Marie et qui oublie le Christ ? L'expérience de l'A.
et bon nombre d'anecdotes lui permettent de répondre à chacune des
dix objections qui constituent autant de chap. Comme L.-M. Grignon
de Montfort répondait à ceux qui lui reprochaient d'accorder trop
d'importance à Marie : « Quand je dis
« Marie », elle crie « Jésus » ! »
(cité p. 187), puisse cet ouvrage lumineux « faire mieux aimer
Notre-Dame en nous aidant à poser un regard d'amour sur l'humble
servante du Seigneur » (p. 202). - C. Baumet