L'A., théologien laïque, étudie l̓esprit d̓enfance chez cinq
écrivains: Thérèse de Lisieux et quatre de ses «frères spirituels»
(Chesterton, Péguy, Bernanos, Urs von Balthasar) dont il affirme
que les écrits constituent un développement de la petite voie
thérésienne et dont il se plaît à relever les concordances…,
certaines éclairantes («Balthasar dit que Thérèse est omniprésente
dans l'oeuvre de Bernanos»), d'autres moins (Chesterton s'est
converti l'année précédant la béatification de Thérèse). Chesterton
accompagne chacun des quatre chapitres de l̓ouvrage: Thérèse et les
dix aspects de la petite voie; Péguy et la victoire des innocents;
Bernanos et ses childlike saints; Balthasar et la bonne humeur de
l'espérance. L'ouvrage se termine par un hymne à la Femme de
l̓Apocalypse.
L̓A. cite abondamment la Stheologica de S de St Thomas. Il
s'élève contre l'humanisme athée (qui est une conspiration contre
l'enfant), la mentalité contraceptive et la culture parricide du
féminisme…, sans épargner «les laïcs cléricalisés et les clercs
laïcisés qui ne font rien d'autre que de critiquer le Pape» et les
éducateurs modernistes qui répudient le catéchisme par questions et
réponses. En post-scriptum, quelques repères biographiques: pour
l'A., l'épouse de Bernanos est une direct descendant de Jeanne
d̓Arc. - P.-G.D.