On est heureux de voir Enzo Bianchi, dans le style alerte qui est
le sien, inviter à son tour à célébrer le grand jubilé, comme une
façon de faire activement mémoire de l'Incarnation (dans le partage
de la terre, la libération des aliénations, la rémission des
péchés). Pour l'Église qui expérimente la Miséricorde divine, c'est
aussi l'occasion d'une conversion oecuménique et l'entrée dans le
Jour du salut de tous. Évoqués dans la Première partie, ces
différents aspects du Jubilé sont examinés de plus près dans la
Deuxième, avant qu'une Troisième partie ne reprenne la dimension
biblique du pèlerinage et le symbole de la porte ouverte sur la
communion retrouvée: «une porte ouverte sur le Royaume», donc, que
nul ne pourra fermer. - N. Hausman, S.C.M.