L'A. est le postulateur général de la cause de béatification
collective des «Cinquante martyrs» persécutés pour leurs actions
clandestines au sein des travailleurs français requis dans le Reich
(STO). Condamnés pour leur résistance spirituelle à l'idéologie
païenne, ils sont morts en haine de l'évangile. L'A. s'attache à
l'un d'entre eux: un étudiant franciscain, qui s'est distingué «par
son dévouement infatigable, son zèle, son réconfort matériel et
spirituel des malades et des blessés», décédé à Buchenwald à l'âge
de 24 ans. Après une longue introduction concernant l'Église face
au nazisme, l'A. propose une hagiographie sommaire, basée sur des
témoignages familiaux et sur des souvenirs autobiographiques de
compagnons rescapés. Il en ressort quelques détails concernant
G.C.: il remplaçait un camarade épuisé, il partageait ses rations,
il invitait ses compagnons à ne pas maudire leurs gardiens: il faut
les aimer; ce sont des malheureux. Son rayonnement dans le camp fut
tout de charité, de joie et de dynamisme chrétiens. - P.-G.D.