Les amis de l'Arche qui éditent ce journal savaient que son auteur,
spirituel renommé, ne l'avait pas écrit sans arrière-pensée
éditoriale - à ceci près que la mort vint le sceller. Sur cet
horizon décisif, le lecteur entend les gémissements d'une âme
travaillée par ses élans et ses limites, et tout autant, les peines
et les joies d'autrui, comme les prémices d'une rencontre étonnante
entre toutes. La multiplicité des présences et des déplacements
géographiques ne peut cacher cette approche divine, qui apaise les
blessures ravivées et surprend en effet l'attente qu'il comble:
«Dieu doit demeurer le Dieu des surprises» (231). - N.H.