Un beau texte du p. Chenu, dominicain, une des colonnes porteuses
de Vatican II, pour signifier «la fin de l'ère constantinienne».
Certes, le Concile a marqué une césure par rapport à ce qui l'a
précédé, mais il reste encore fort à faire pour en éliminer les
ornières tenaces. Tel paraît être le sens de cette publication.
L'éditeur de ce texte, en effet, M. Pesce, historien du
christianisme enseignant à l'Univ. de Bologne, marque l'actualité
brûlante de ce «discours» datant de 1962, en soulignant la
continuité avec le passé et les points de rupture où un changement
notable est souhaité. Le Pélican rouge s'en fait le porte-parole
auprès des utilisateurs italiens, suivant en cela son propos
éditorial. L'occasion est ainsi offerte aux lecteurs francophones,
de relire ce manifeste dans l'éd. originale de J.-P. Dubois-Dumée:
Un concile pour notre temps. - J.R.