Sous le même titre, mais avec un sous-titre plus explicite (L’histoire mouvementée de la lecture chrétienne de la Bible juive), cet ouvrage de Michel Leplay date de 1996 (éd. du Moulin). Sa réédition, augmentée d’une brève postface (p. 81-86) et d’une bibliographie actualisée (p. 87), n’en est pas moins bienvenue tant les traces d’antijudaïsme et de marcionisme – malgré les progrès accomplis – subsistent encore parmi les chrétiens. À la suite de Karl Barth et de Jacques Ellul, mais aussi de Charles Péguy, l’A. – récipiendaire du prix de l’amitié judéo-chrétienne en 2017 – rappelle à tous qu’il ne pourrait exister « de véritable œcuménisme sans Israël » (p. 84). — D. Luciani