L'A. est bien connu pour son attachement à la «Tradition». Il
discerne dans le pontificat de Benoît XVI une volonté de «remise en
ordre d'une Église commotionnée depuis près d'un demi-siècle en
toutes ses parties». Il fait remarquer la «mise en place» d'hommes
nouveaux qui ont la tâche de «tourner la page d'une période
désastreuse». Pour lui, en effet, l'«ouverture» de l'Église a été
dissolution dans le monde moderne. Mais aux efforts du Pape
s'opposent «des résistances extrêmement puissantes et déterminées».
La présente publication se donne pour tâche de les démasquer dans
le monde romain. Les prises de l'A. sont tranchées. Il souhaite une
transmutation progressive qui permettrait, dans l'épiscopat,
l'émergence d'une sensibilité nouvelle, et, dans la Curie romaine,
une réforme avant tout spirituelle. L'A. a-t-il mesuré l'affligeant
simplisme de ses appréciations? - H. Jacobs sj