L’essai d’Emmanuel Faure, rédigé pendant la pandémie, propose une réflexion sur la joie. Appuyé sur son expérience pastorale, l’A. propose diverses réflexions tirées de sa méditation du NT, destinées à susciter ou à entretenir chez ses lecteurs une disponibilité à l’accueil de la joie.

Sans prétention exégétique, E. Faure réfléchit sur différents textes d’abord de l’évangile puis des lettres de saint Paul. Il met en évidence, de manière souvent très personnelle, des thèmes ou des attitudes reliées à la joie : l’admiration ou l’émerveillement, le don ou l’amour, la grâce et la foi. Sans que le fil directeur de la réflexion soit toujours très net, l’ensemble propose une vision large et dynamique de l’Évangile et de la manière d’en vivre et d’en témoigner. Des renvois fréquents sont faits aux textes du pape François, qui soulignent, s’il en est besoin, l’aspect pastoral de l’ouvrage.

Les dix méditations proposées, sept sur l’évangile et trois sur saint Paul, sont rédigées pratiquement sous la forme d’une conversation avec le lecteur dans un ton simple, parfois familier.

On notera en particulier, dans la dernière partie, une réflexion autant qu’un appel à l’émerveillement comme ouverture à la joie. L’A. invite ses lecteurs à être des « émerveilleurs », contraction de « émerveiller », « éveiller » et « veilleur ». — A. de Boudemange