Ainsi il récapitule les origines des Israélites, l'exode d'Égypte, le séjour au désert et l'implantation en Canaan jusqu'aux règnes de Saül, David et Salomon, et il conclut en signalant en douze points des orientations de recherche. Le texte se développe en laissant les notes pour la fin. Certes le texte de la Bible est avant tout d'ordre théologique, mais il ne faut pas pour autant nier la fiabilité de la mémoire historique du peuple hébreu. Cette mémoire vient au secours de l'archéologie lorsqu'elle ne trouve pas les vestiges inscrits dans la vie des hommes qui ont vécu une vraie expérience de Dieu. Dès lors, on ne peut affirmer que la Bible est pure fiction, puisqu'elle est le miroir de cette expérience séculaire, laquelle est bien historique au sens moderne.
Cette étude constitue un précieux antidote contre ceux qui voudraient réduire la Bible à une fiction imaginée par Israël après l'exil pour se doter d'un passé légendaire à l'instar des grandes puissances, ses voisines. Intéressante réponse à un «archéologisme» outré. - J.R.